Pour Pia, le constat est clair, c’est finale au minimum depuis 2008. La milieu de terrain avait participé au premier tournoi olympique de football féminin en 1996 à Atlanta avec la Suède mais n’avait pas réussi à passer les poules, terminant 3ème du groupe E derrière les deux futurs finalistes de l’épreuve : Les États-Unis et la Chine.
C’est d’ailleurs avec les États-Unis que la joueuse reconvertie sélectionneuse remportera ses deux premières médailles d’or olympiques en 2008 et 2012.
Elle reprendra les rênes de son pays natal mais échouera en finale contre l’Allemagne pour les J.O. de Rio en 2016.
Pour la Seleção féminine, ce sont juste deux médailles d’argent en 2004 et 2008 et surtout la défaite lors de la Coupe du monde en France en 2019 qui ont poussé à une réelle volonté de refondation du sport au Brésil.
L’arrivée d’une des personnalités les plus reconnue au niveau mondial doit faire passer un palier à la Seleção composée de Marta, Formiga et des plus jeunes comme Júlia Bianchi ou Jucinara.
La Suédoise a appelé plus de 73 joueuses en deux ans et a remporté 11 victoires sur 18 matchs (5 nuls et deux défaites).
Le championnat brésilien se structure rapidement et l’obligation pour les clubs disputant la Copa Libertadores d’avoir une section féminine a multiplié les équipes. Aux traditionnelles équipes féminines de Corinthians et d’Avaí/Kindermann se sont joints Palmeiras ou São Paulo.
Malgré de très fortes attentes, Pia avait déclaré avant la compétition à l’AFP : “On va tout faire pour arriver au moins en quarts de finale, et à partir de là, toutes les équipes ont une chance de jouer l’or”.
La Fédération Brésilienne de Football (C.B.F.) a adopté l’égalité salariale femmes-hommes en 2020.