Le Minas Gerais interdit aux équipes brésiliennes de venir disputer des matchs dans l’état

Rien ne va plus dans l’organisation du football brésilien. Le début de l’année est normalement réservé aux compétitions régionales mais l’épidémie de Covid-19 bouleverse les calendriers. C’est tout d’abord le gouverneur de l’état de São Paulo, João Doria, qui a décidé de suspendre les compétitions sportives du 15 au 31 mars à cause de la […]
2021-03-31 04:33:53

Rien ne va plus dans l’organisation du football brésilien. Le début de l’année est normalement réservé aux compétitions régionales mais l’épidémie de Covid-19 bouleverse les calendriers.

C’est tout d’abord le gouverneur de l’état de São Paulo, João Doria, qui a décidé de suspendre les compétitions sportives du 15 au 31 mars à cause de la troisième vague de l’épidémie de Covid-19.

Voyant la volonté des équipes paulistes de venir disputer le Paulistão dans l’état voisin, le gouvernement du Minas Gerais (21 millions d’habitants sur un territoire de la taille de la France) avait promulgué dès le 16 mars l’interdiction aux autres équipes brésiliennes de venir y disputer leurs championnats régionaux.

Pour dribbler cette interdiction, les matchs du Paulistão Corinthians contre Mirassol et Palmeiras contre São Bento ont été organisés dans l’état de Rio de Janeiro, à 10 kilomètres de la frontière avec l’état de São Paulo les 23 et 24 mars.

Le maire de la ville de Rio de Janeiro a lui décidé d’interdire les événements sportifs, poussant les équipes à jouer dans d’autres ville de l’état.

C’est donc à Saquarema, hors des limites de la ville de Rio de Janeiro que le championnat Carioca continue… pour l’instant.

Le mille-feuilles administratif brésilien entre municipalités, états et État fédéral est une épée de Damoclès pour des clubs affectés financièrement depuis l’année dernière.

Pour des équipes comme Palmeiras, alors que le club a disputé 72 matchs durant la saison 2020 et n’a pas eu de temps de repos, le calendrier de 2021 parait déjà surchargé.

Malgré ces considérations sportives et économiques, il est important de rappeler que la pandémie a déjà fait plus de 300 000 victimes au pays de la Seleção.