Après une coupe du monde 2018 raté et chaotique avec l’Argentine, Jorge Sampaoli s’est reconstruit une crédibilité dans le championnat brésilien.
Arrivé à Santos au début de 2019, le technicien argentin a débuté son contrat comme il le fera en 2020 avec l’Atlético-MG.
Un rapport de force et des exigences très élevées en matière de recrutement.
Jorge Sampaoli recrute 14 joueurs et dépense 80 millions de réaux dès son arrivée (20 millions d’euros à l’époque) pour mettre en place un football offensif et créatif, tout ce que les supporters du club du Roi Pelé aiment.
Les équipes de Sampaoli aiment avoir le ballon et Santos termine tous ses matchs avec la possession du ballon en sa faveur. Jouant d’abord avec 4 défenseurs, Santos passera par une organisation à 3 défenseurs en milieu de saison 2019.
Le Peixe terminera deuxième du Brasileirão 2019 et accumulera un nombre de points inédit depuis 2006 (soit avant la période Neymar). En fin de saison, les désaccords avec le président du club l’amèneront à démissionner.
L’entraineur est alors annoncé dans plusieurs clubs mais signe finalement à l’Atlético-MG, club très ambitieux qui va recevoir son nouveau stade ultra-moderne en 2021.
À Belo Horizonte, c’est 200 millions de réaux (50 millions de réaux) que l’entraineur argentin dépense. La majorité des joueurs du Brasileirão sont susceptibles d’être recrutés.
Mais Sampaoli qui a déclaré que “Les meilleurs joueurs créatifs et du dernier tiers du terrain au niveau historique sont Argentins” recrute plusieurs joueurs étrangers comme Matias Zaracho, Ignacio Fernández (Argentins), Júnior Alonso (Paraguayen), Alan Franco (Équatorien), Eduardo Vargas (Chilien)…
Le Galo sous Sampaoli a recruté tellement d’étrangers que le quota est dépassé et il n’a pas le droit de tous les aligner en même temps
Déjà colérique, l’entraineur prendra pendant la saison 12 cartons jaunes qui s’additionnent aux 11 de la saison 2019 à Santos. Sampaoli se fera même expulser pour son dernier match sur le banc de l’Atlético-MG.
Un moment en tête du Brasileiraõ, le club baissera en régime et comme Santos en 2019, la recette pour battre les équipes de Sampaoli est connue. C´est la même que celle employée par l’équipe de France de Deschamps en 2018.
Face à un bloc bas et bien organisé, la stratégie de Sampaoli de contrôler le ballon fini par mettre ses équipes à la merci des contre-attaques. Capables de coups d´éclat, ses équipes ne confirment pas sur le long terme.
