Buts : Jean Pyerre (56’) et Pepê (86’) pour Grêmio.
Pour ce match, l’entraineur de Grêmio, Renato Portaluppi portait un maillot en hommage à son ami, Diego Maradona. Quand le prodige argentin était joueur de Naples, Renato Gaúcho jouait alors pour l’AS Rome (1988-1989).
La Copa Libertadores fait clairement parti des objectifs du club de Porto Alegre
et le trio Pepê, Jean Pyerre et Luiz Fernando était placé derrière l’avant-centre Diego Souza.
La première mi-temps a été très disputée entre un Grêmio essayant de déborder par les ailes tandis que les Paraguayens pensaient plus jouer leurs chances sur des balles arrêtées.
Dès la 13ème minute, Pepê essayait de servir Luiz Fernando au-dessus de la défense de Guaraní et l’activité incessante de Pepê sera la clef de ce match.
En début de deuxième mi-temps, une confusion sur un corner de Guaraní aurait pu conduire à l’ouverture du score mais Vanderlei s’interposait du point dans la jungle des joueurs.
C’est sur l’action suivante que Jean-Pyerre ouvrait le score pour Grêmio. Pepê passait la défense de Guaraní sur son aile gauche avant de passer le ballon à Jean Pyerre, seul au point de pénalty. Ce dernier marquait d’un tir puissant du droit.
3 minutes plus tard, le milieu de terrain de Guaraní, Jorge Morel reprenait de volée et obligeait Vanderlei à se coucher.
Alors que Guaraní poussait d’une manière désordonnée, Diego Churín avait remplacé Diego Souza et adressait une passe décisive de la tête pour Pepê.
Grâce à cette passe, Pepê se présentait seul devant le gardien argentin de Guaraní Gaspar Servio pour inscrire le deuxième but.
Avec cet avantage, la qualification en quart de finale devrait être une formalité pour Grêmio tant Guaraní s’est montré incapable de produire du jeu.
Pour Grêmio, les performances de Pepê match après match commencent à faire oublier Cebolinha. Grêmio recevra le 30 novembre la lanterne rouge Goiás et le podium ne semble plus si loin pour les Gaúchos.