Avec Pedro, Pedro Rocha, Domènec Torrent trouve une alternative à la paire Gabigol-Bruno Henrique. Dès les premières 30 secondes du match, Pedro sert son capitaine, Everton Ribeiro qui tire à droite des buts d’Anderson.
Sur la remise en jeu suivante, le gardien passe le ballon à son défenseur central qui lui remet mal le ballon et permet à Pedro d’intercepter et de marquer sur un tacle le premier but de la partie à la première minute.
À la 16ème minute, Pedro marque un but en touchant les deux poteaux de Bahia sur une contre-attaque.
Flamengo domine alégrement le match et le jeu de passes flamengista est enfin revenu au niveau de 2019.
Bahia réussi pourtant à revenir à 1-2 sur un but de Rodriguinho.
Au stade de Pituaçu, les deux équipes veulent développer leur jeu collectif et les deux équipes redoublent les passes et les actions construites. À la 37ème minute, sous une pluie battante, Arrascaeta se jette pour placer la tête du 1-3 pour les visiteurs.
Toujours en première mi-temps, c’est au tour du gardien de Flamengo de se rater et il renvoie le ballon directement sur Élber qui n’a qu’à contrer le ballon pour que Bahia revienne à 2-3.
La mi-temps permet aux joueurs et aux supporters de souffler. Le match a été époustouflant entre deux équipes décidées à créer du jeu. Les deux erreurs des gardiens ont permis de lancer définitivement les hostilités.
Dès le début de la deuxième mi-temps, Everton Ribeiro marque à la 47ème minute. Recevant le ballon, le milieu de terrain réalise un coup du sombrero et termine l’action par une frappe qui trompe à nouveau le gardien de Bahia, Anderson, 2-4 pour Flamengo.
Arrascaeta inscrit son doublé 3 minutes plus tard et Bahia marquera à la fin du temps réglementaire pour revenir à 3-5.
Avec le doublé d’Arrascaeta et surtout celui de Pedro, Domènec Torrent a prouvé qu’il pouvait retrouver la fluidité du jeu de Flamengo de l’ère Jesus.
Avec cette victoire, Flamengo remonte à la 6Ème place et signe son deuxième succès consécutif. Des rumeurs annoncent le départ de Gerson et Bruno Henrique à … Benfica, pour retrouver Jésus ?