Contrairement à d’autres fédérations de football, l’égalité salariale entre femmes et hommes est apparue très vite comme une évidence au Brésil, pays qui a déjà eu une présidente femme et où les inégalités de salaires se résorbent plus rapidement qu’ailleurs.
C’est lors de l’annonce des 24 joueuses sélectionnées pour les prochains matchs par la sélectionneuse Pia Sundhage que la CBF s’est exprimée sur l’égalité salariale femmes-hommes.
Le football féminin est en pleine structuration au Brésil et l’égalité salariale
avait déjà été adoptée en mars de cette année concernant les jours de convocations des internationaux.
En effet, les joueuses et joueurs bénéficiaient déjà des mêmes primes lorsqu’ils étaient convoqués en sélection nationale et l’annonce du mercredi 2 août vient juste étendre cette égalité aux compétitions et plus seulement aux sessions d’entrainement.
La CBF avait déjà accordé une prime exceptionnelle lors de la coupe du monde FIFA 2019 jouée en France et il était clair que le football brésilien ne prendrait pas le même chemin que les fédérations américaine ou française de football qui pratiquent cette discrimination.
La CBF a profité de la conférence de presse pour annoncer le recrutement d’Eduarda Luizelli et d’Aline Peregrino comme nouvelles coordinatrices du football féminin.
La fédération brésilienne a annoncé que les hommes et les femmes qui joueront pour la Seleção seront désormais rémunérés de manière identique (primes et indemnités journalières d’un même montant).
(président de la Confédération, en conférence de presse) pic.twitter.com/mj8D7rXkal
— Actu Foot (@ActuFoot_) September 2, 2020
La Seleção féminine a terminé l’année 2019 invaincue et le Brésil a dû retirer sa candidature à l’organisation de la coupe du monde 2023.
Au niveau des clubs, Corinthians détient le titre de la Copa Libertadores et le club de l’est de São Paulo détient le record de spectateurs pour un match de football féminin avec 28 862 personnes le 16 novembre 2019 à l’occasion du championnat régional de football.