L’équipe qui vient de remporter le Titre Olympique pour la deuxième fois consécutive n’était inférieure qu’à l’Espagne, l’autre équipe finaliste, en termes de valeur.
En comparaison, l’équipe des JO de 2016 à Rio de Janeiro était de loin la plus valorisée grâce à la présence de Neymar dans l’effectif. Même avec plusieurs des jeunes joueurs les plus valorisés du monde, la Seleção de 2020 n’est plus la première du monde en termes de valeur.
Selon le site Transfermarkt, spécialisé dans les valorisations du marchés footballistique, l’équipe double championne olympique est évaluée à 363,7 millions d’euros soit bien en-dessous de la sélection espagnole, estimée à 563 millions d’euros (soit plus de 50% de plus).
Richarlison est le joueur le plus valorisé de la Seleção et fait partie des 5 joueurs les plus valorisés du Tournoi de football olympique masculin.
L’attaquant d’Everton a une valeur de transfert estimée de 55 millions d’euros. C’est le défenseur du FC Séville, Diego Carlos qui arrive juste après avec une valeur de transfert avoisinant les 45 millions d’euros.
Douglas Luiz (Aston Villa), Matheus Cunha (Herta Berlin) et Bruno Guimarães (Olympique Lyonnais) ont tous les trois une valeur de transfert supérieure à 30 millions d’euros et sont responsables d’une grosse partie de la valeur totale de la Seleção. Le montant total n’est d’ailleurs pas si éloigné de celui de l’équipe de 2016.
La différence par rapport aux derniers Jeux Olympiques est plus à rechercher du côté de l’Espagne. La nouvelle génération espagnole dont une partie a disputé l’Euro 2020 joue déjà dans les plus grands clubs européens. Battus en finale, la Furia compte avec Pedri, estimé à 80 millions d’euros et Mikel Oyarzabal, 70 millions d’euros, deux des meilleurs joueurs de leur génération.
Au même niveau de Richarlison, on retrouve Dani Olmo et Pau Torres dont la valeur de transfert est estimée à 50 millions d’euros chacun. L’effectif espagnol comptait en plus Mikel Merino, Carlos Soler, Marco Asensio, Bryan Gil et Marc Cucurella.
Les Autres Sélections, si Loin du Brésil
Après la Seleção et l’équipe d’Espagne, aucun autre effectif n’arrive à dépasser une valeur de 200 millions d’euros. L’Allemagne par exemple a un effectif estimé à seulement 128,2 millions d’euros.
Comme d’autres équipes, les Allemands ont choisi de ne pas donner priorité à la compétition en 2021. Arnold, le joker de 27 ans de Wolfsburg est celui dont la valeur marchande est la plus élevée, à juste 19 millions d’euros.
Champion du monde Fifa en 2018 avec un effectif prometteur, la France a également envoyé un effectif relativement modeste aux JO de Tokyo. Le vétéran André-Pierre Gignac est estimé à 2 millions d’euros tandis que Florian Thauvin a lui une valeur de transfert de seulement 17 millions d’euros.
La sélection argentine éliminée dès la phase de groupe faisait également pâle figure et contrastait avec l’équipe de Lionel Messi qui avait remporté l’or en 2008. Les joueurs les plus importants étaient logiquement les plus connus : le milieu prometteur de Vélez Sarsfield Thiago Almada, Ezequiel Barco évoluant en MLS et Marc Allister qui avait disputé la Copa Libertadores avec Boca Juniors la saison dernière.
Aucun joueur argentin ne dépasse les 20 millions d’euros et ce n’est pas la seule équipe dans ce cas. Le Japon est dans la même situation malgré les convocations de Takefusa Kubo du Real Madrid et de Takeshiro Tomiyasu, le jeune défenseur de Bologne.
Surprenante Cote d’Ivoire
Malgré l’élimination dès la phase de groupe, les Africains disposaient d’un des trios les plus impressionnants des Jeux Olympiques. Les deux joueurs de Manchester United Eric Bailly et Amad Diallo et Frank Kessié, la star du Milan AC. Les contrats des deux premiers sont estimés entre 15 et 18 millions d’euros respectivement. Pour le milieu du Milan AC par contre, la valeur de son contrat est estimée à 55 millions d’euros, soit un des athlètes les plus valorisés de la compétition.
Comme l’a montré encore une fois l’issue de la compétition, les deux équipes les plus valorisées sont arrivées en finale et l’histoire se répète avec la victoire du Brésil en 2016. Ce n’est cette fois-ci pas l’équipe la plus chère qui a remporté l’épreuve mais la Seleção, désormais double championne olympique.