La situation que traverse Vasco da Gama est extrêmement préoccupante. Après 11 matchs du Brasileirão 2023, l’équipe se classe avant-dernière du classement, à six points de la zone de sécurité. Après avoir perdu 1-0 à domicile contre Goiás, l’équipe de Rio de Janeiro enregistre six défaites consécutives, ce qui a une fois de plus suscité le mécontentement de ses supporters.
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São Januário a été le théâtre de scènes chaotiques, avec des supporters manifestant leur mécontentement envers le club depuis les tribunes après le coup de sifflet final. Aux abords du stade, le climat était encore plus hostile, avec une confrontation violente entre les supporters qui tentaient de défoncer les portes et la police, qui a réprimé et même tiré pour dissuader les émeutiers.
Bien que l’hostilité se soit manifestée après la fin du match, l’arbitre Jean Pierre Gonçalves a souligné que la tension était présente tout au long de la rencontre. Voici ce qu’il a rapporté après le match, selon Globo Esporte :
« Après le but de Goiás, qui est survenu à la 28e minute de la deuxième mi-temps, les supporters de Vasco ont jeté des verres en direction du banc de leur équipe. Après la fin du match, les supporters ont commencé à lancer des gobelets en plastique, des canettes de soda, des feux de bengale et des bombes explosives sur le terrain. Dans les tribunes, la police militaire a dû intervenir car plusieurs supporters ont défoncé un portail d’accès au terrain. Je vous informe également que plusieurs voitures, dont celle du transport des arbitres, qui se trouvaient dans une zone réservée mise à disposition par le club, ont été endommagées par des jets de pierres, avec des bosses, des égratignures et des vitres brisées. »
La police militaire révèle les détails de violences des supporters de Vasco
Both Santos and Vasco will have no fans for 30 days after the disruptive, violent, and over unacceptable behavior of some of their fans this week. https://t.co/m8CQA15wPw
— The Smoking Snake (@TheSmokingSnk) June 23, 2023
« Selon les informations de la police militaire, on a constaté que l’accès aux voitures s’est fait par la porte 6, qui a été défoncée par la foule. Pour des raisons de sécurité, les membres de la salle VAR ont dû quitter immédiatement la pièce, car à proximité se déroulait une confrontation entre la police militaire et certains supporters à l’aide de bombes assourdissantes et de gaz pour disperser lesdits supporters », lit-on dans le résumé.
La description des événements par Gonçalves est glaçante. À peine 11 matchs ont été joués et nous avons déjà été témoins de plusieurs actes de violence extrême. Il y a quelques jours, les supporters de Santos ont également provoqué des émeutes dans leur propre stade. La situation de Vasco n’est pas du tout facile, et si le climat est ainsi à chaque match à domicile, il sera difficile d’inverser cette situation.
Quoi qu’il en soit, la direction a déjà réagi en limogeant Maurício Barbieri.
