Flamengo a débuté la finale de la Coupe du Brésil du mauvais pied. Jonathan Calleri a offert la victoire à São Paulo au Maracanã, plaçant ainsi Tricolor en position avantageuse en vue du match retour au Morumbi le dimanche 24 septembre. Ce résultat suscite en outre davantage d’incertitude quant à l’avenir de Jorge Sampaoli.
L’entraîneur argentin, arrivé à Rio de Janeiro en avril de cette année, essuie des critiques en raison des récents résultats de son équipe, qui compte 12 points de retard sur le leader Botafogo en Brasileirao et a été éliminée par Olimpia en huitièmes de finale de la Copa Libertadores. Au milieu des rumeurs concernant sa continuité, Marcos Braz, vice-président de Flamengo, a publiquement soutenu Sampaoli.
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Sampaoli reçoit un important soutien à Flamengo
“Dimanche, ce seront 90 autres minutes. São Paulo a une grande avance, mais Flamengo a aussi une grande histoire. Nous essaierons de renverser la situation. Il y a deux ans, nous avons eu la chance d’être champions là-bas, au Morumbi, même avec un résultat défavorable. Et maintenant, nous allons essayer d’obtenir un bon résultat pour pouvoir y aller et être champions. Mercredi, nous avons un match pour le championnat brésilien (contre Goiás), dimanche, nous avons les 90 autres minutes de la finale. Chez Flamengo, nous croyons que nous pouvons inverser cette situation et nous travaillerons en ce sens”, a déclaré le vice-président du club après la défaite contre São Paulo.
Braz comprend que l’avenir de l’encadrement technique fasse l’objet de discussions, mais il a précisé que Sampaoli bénéficie toujours du soutien de la direction : “Malheureusement, les résultats que nous espérions et pour lesquels nous travaillions n’ont pas été au rendez-vous. Maintenant, pour répondre rapidement à une question spécifique et pertinente, je pense que le cadre d’évaluation doit être un peu plus large. Je ne pense pas que ce soit juste, je ne pense pas que ce soit correct. Dimanche, nous irons au Morumbi avec la grandeur de Flamengo pour essayer de renverser cette situation, et bien sûr, avec Sampaoli comme entraîneur.”