Roberto Carlos et Gilberto Silva lancent “Striver”, un réseau social “sans harcèlement

Les anciens footballeurs brésiliens ont présenté cette plateforme conçue pour que les fans et les joueurs partagent du contenu sans abus ni messages de haine.
par
sambafoot_admin
2023-11-15 18:03:05

À une époque où les matchs de football se vivent aussi sur les réseaux sociaux, l’ancien défenseur latéral du Real Madrid et de l’équipe nationale du Brésil, Roberto Carlos, a lancé sa propre plateforme. Associé à son compatriote Gilberto Silva, figure emblématique de l’illustre Arsenal, il a présenté “Striver”, qui vise à ce que les fans et les joueurs partagent un contenu “sans harcèlement”.

“Il est temps de lutter contre les abus en ligne dans le football. Je suis fier de me joindre à Striver, car notre objectif est d’être la première plateforme de médias sociaux au monde sans abus, créée par des footballeurs pour les fans”, a déclaré l’auteur de l’un des meilleurs coups francs de l’histoire.

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“Il est temps de changer et de s’améliorer”, a déclaré Roberto Carlos.

Désormais disponible en téléchargement, lors de sa présentation, Striver s’est présenté comme une “initiative innovante qui ouvre la voie à l’avenir de l’interaction de la communauté footballistique en ligne”. À cet égard, le réseau social affirme utiliser l’intelligence artificielle pour modérer son contenu et éviter les abus et les messages de haine.

L’objectif n’est “pas de faire taire les gens, mais de leur montrer le bon chemin”, a déclaré l’ancien défenseur latéral du Real Madrid et l’un des actionnaires du projet, lors de sa présentation au salon technologique Websummit qui se tient à Lisbonne. “Il est temps de changer et de s’améliorer, c’est une question d’éducation”, a-t-il ajouté.

De son côté, Gilberto Silva a exhorté les instances dirigeantes du football à “assumer la responsabilité de protéger les joueurs”. En évoquant les cas de racisme et de xénophobie à l’encontre des joueurs brésiliens en Europe, il a déclaré : “Ceux qui agissent ainsi doivent rendre des comptes. C’est un acte criminel.”