Dans une déclaration officielle émise jeudi dernier (1er juin), Palmeiras a pris position en demandant à la Confédération brésilienne de football (CBF) de prendre des mesures suite à l’expulsion répétée de leur entraîneur, Abel Ferreira.
Le coach portugais a été sanctionné d’un carton rouge lors de la défaite 1 à 0 contre Fortaleza en huitièmes de finale de la Coupe du Brésil, ce qui représente son 50e carton depuis son arrivée au pays. Le club a affirmé qu’Abel était victime d'”attitudes persécutrices” et a exigé un traitement équitable de la part des commissions d’arbitrage, à l’instar de ses homologues. Palmeiras compte contester l’explication inscrite dans le procès-verbal de l’expulsion de leur entraîneur, la qualifiant de mensongère, devant les instances compétentes.
Lire plus :
++Alexandre Pato revient à São Paulo plein d’espoir
++Firmino et le Real Madrid : Une attente cruciale pour décider de son avenir en Espagne
Le club pauliste a souligné la compétence et les succès d’Abel Ferreira, qui a incontestablement valorisé le football brésilien au cours de ses plus de deux années de travail à la tête du Verdão. “Nous ne pouvons pas accepter des attitudes persécutrices contre un professionnel compétent et victorieux“, a-t-il ajouté.
Sempre disposta a contribuir com a melhora do futebol nacional, a Sociedade Esportiva Palmeiras vem a público reivindicar junto à CBF que providências sejam tomadas no sentido de assegurar ao técnico Abel Ferreira o mesmo tratamento concedido aos seus colegas de profissão por… pic.twitter.com/dVxdo6osG3
— SE Palmeiras (@Palmeiras) June 1, 2023
Après le match qui a qualifié Palmeiras pour les quarts de finale de la Coupe du Brésil, Abel Ferreira a ironisé sur le nombre excessif de cartons qu’il a reçus, déclarant sarcastiquement qu’il était positif de pouvoir rester à la maison et profiter de sa famille pendant les matches, tout en dirigeant l’équipe depuis le confort de son canapé.
Il a également mentionné que le calendrier chargé du football brésilien affecte également les arbitres, suggérant que s’ils étaient plus reposés et “oxygénés”, ils commettraient moins d’erreurs, évitant ainsi les plaintes des entraîneurs.