La justice espagnole a ordonné à l’organisme fiscal du pays de rembourser environ 3,4 millions de dollars à Dani Alves, en considérant qu’il a déclaré correctement devant le fisc ses droits à l’image lorsqu’il jouait au FC Barcelone. Cette résolution s’est faite à travers deux sentences qui s’ajoutent à une récente dans laquelle elle a insté à rembourser lui aussi un peu plus de 2 millions de dollars.
Le brésilien avait cédé ses droits à l’image à la société Cedro Esports dont il était le plus grand propriétaire, société par laquelle il percevait également une partie de son salaire du club bleu-grenat. L’organisme fiscal espagnol a réclamé que les bénéfices qu’obtenait le brésilien devaient être imposés comme revenus de capital.
Cependant, la justice a donné raison à la défense du joueur, qui a argué que son salaire s’ajustait à la légalité, en distribuant 85% via un contrat de travail avec le club et les 15% restants par les droits à l’image facturés par Cedro Esports, a informé le média local La Vanguardia.
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Alves est toujours poursuivi par un cas d’agression sexuelle
Ce jugement administratif est connu pendant la même semaine où le latéral a reçu un dur revers dans la justice pénale: l’Audience de Barcelone a décidé de le renvoyer devant un procès dans la cause où il est poursuivi pour avoir présumément violé une jeune femme dans une discothèque le 30 décembre de l’année passée. C’est pour ce cas qu’a été ordonnée sa détention préventive en considérant qu’il existait un risque de fuite.
La défense de Alves a cherché à annuler le procès légal en affirmant qu’on avait “violé la présomption d’innocence” par les fuites du dossier et a accusé de partialité le juge instructeur. Tout cela a été rejeté par le tribunal supérieur qui devra fixer la date pour le début du procès.