Evanilson est arrivé à Bournemouth pour environ 47 millions d’euros, un record pour le club anglais. En provenance du FC Porto, sa carrière en Europe a débuté par une première expérience très brève dans une équipe de deuxième division en Slovaquie.
L’attaquant a été formé dans les catégories de jeunes de Fluminense et, en 2018, il a été prêté au Šamorín, dans la ville slovaque du même nom. Cette opération a eu lieu dans le cadre d’un accord de formation entre ce club, actuellement en deuxième division, et Fluminense.
Découvrez plus :
++ La sélection brésilienne U20 prête pour les matches amicaux contre le Mexique
++ Alexandre s’engage avec le club saoudien d’Al Ahli
++ Bruno Guimarães nommé capitaine de Newcastle pour l’ouverture de la saison
Ce fut un prêt de très courte durée : Evanilson n’a joué que six matchs et a marqué trois buts. « Au début, je ne voulais pas y aller, mais j’ai parlé avec mon agent qui m’a fait comprendre l’importance d’acquérir plus d’expérience. J’ai eu du mal à m’adapter, mais je l’ai fait, j’ai joué, j’ai marqué et je suis revenu avec un meilleur état d’esprit », a-t-il raconté lors d’une interview avec le média Lance !
Premier League 24/25: ready 🤍💜 pic.twitter.com/IwFD9GdTLY
— AFC Bournemouth 🍒 (@afcbournemouth) August 16, 2024
Le joueur est retourné à Fluminense et a réalisé une grande saison en 2020, ce qui a attiré l’attention du FC Porto. Là-bas, il a brillé et a remporté la ligue, la Coupe du Portugal à trois reprises, ainsi que la Coupe de la Ligue durant ses années au club.
Lors de la saison dernière, il a inscrit 25 buts et délivré six passes décisives en 42 matchs. Des chiffres qui n’ont pas échappé à Dorival Júnior, qui l’a convoqué en sélection brésilienne pour la Copa América 2024, bien qu’il n’ait pas joué lors de ce tournoi continental.
Son arrivée à Bournemouth vise à combler le vide laissé par le départ de Dominic Solanke, auteur de 19 buts la saison passée. L’attaquant anglais a été acheté par Tottenham lors de cette fenêtre de transfert.
Article originalement écrit par Camil Straschnoy
