La Cour de Barcelone, l’instance judiciaire la plus élevée de cette région espagnole, a décidé de renvoyer Dani Alves en procès dans l’affaire où il est poursuivi pour le viol présumé d’une jeune femme dans une boîte de nuit le 30 décembre de l’année dernière. La date sera connue une fois la procédure par laquelle les parties présentent un document exposant leur position sur les faits, pour laquelle elles disposent de cinq jours ouvrables.
Cette résolution constitue un revers majeur pour l’ancien arrière latéral du FC Barcelone et de l’équipe nationale brésilienne, qui, par l’intermédiaire de son avocat, avait demandé l’annulation de l’affaire en considérant que les fuites du dossier dans les médias constituent un “procès parallèle” et une “violation de la présomption d’innocence”.
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Les arguments de la défense de Dani Alves rejetés par la justice
Face aux arguments de la défense du footballeur, qui restera en détention préventive, le tribunal a reconnu que dans les affaires impliquant des personnalités publiques, “des opinions sont exprimées” dans les médias “qui peuvent violer le principe de présomption d’innocence”, mais a ajouté que cela ne signifie pas pour autant que le processus soit nul et non avenu, selon ce qu’a rapporté le journal catalan AS.
La défense d’Alves a également critiqué le fait que le juge d’instruction ait maintenu “une attitude passive face aux nombreuses fuites dans l’affaire”, ce qui, selon elle, démontre qu’il était partial. Cependant, la cour supérieure a précisé que le juge n’avait pas été remis en cause, ni n’avait mentionné “comment cette perte d’impartialité s’était reflétée dans une quelconque décision qui aurait limité la défense du prévenu”.
Le début de l’enquête judiciaire
L’enquête a été ouverte le soir même des événements, le 30 décembre, lorsque la plaignante, une jeune fille de 23 ans, a accusé l’ancien arrière latéral des Pumas de l’avoir violée au Sutton Club de Barcelone. Alves a comparu quelques semaines plus tard de son plein gré pour témoigner, et le juge a ordonné sa détention préventive, jugeant qu’il existait un risque de fuite.
Alves a proposé différentes versions de ce qui s’est passé, et dans la dernière, il a admis avoir eu des relations sexuelles avec la plaignante, mais qu’elles étaient consentantes. Cependant, fin juillet, il a été mis en examen lorsque l’on a considéré qu’il existait “suffisamment d’indices rationnels” pour “supposer” qu’il y avait eu agression physique et viol.
