La Confédération Brésilienne de Football (CBF) s’attaque activement au problème persistant du trucage de matchs en lançant un outil centralisé de signalement. Cette initiative permet aux fans, aux joueurs et aux autres parties prenantes de signaler des activités suspectes par téléphone, Internet et une application spécialement conçue pour smartphones.
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La semaine prochaine, une amélioration notable est attendue alors que les sénateurs examineront les récentes allégations de manipulation de matchs. Des personnalités clés, dont Estevam Soares, ancien entraîneur de Patrocinense, Danilo Maluf, président d’Inter de Limeira, et Roberto Avatar, président de Patrocinense, témoigneront. Ces clubs sont au cœur des accusations de trucage de matchs.
L’enquête, dirigée par la commission parlementaire d’enquête (CPI), a commencé en avril suite aux accusations du propriétaire de Botafogo, John Textor. Il a affirmé que Palmeiras avait manipulé des matchs pour obtenir des avantages, particulièrement notable après que Botafogo ait perdu une avance substantielle en championnat. Romario, légende du football, dirige la CPI en tant que rapporteur, avec un délai de six mois pour découvrir la vérité.
Cette enquête reflète des préoccupations plus larges concernant l’intégrité du sport au Brésil, où les paris sportifs sont de plus en plus liés au football. L’implication des bookmakers dans le parrainage des clubs et des ligues ajoute des couches de complexité à ce problème.