Le gardien de but brésilien Ederson n’a pas mâché ses mots après le match nul 1-1 entre le Brésil et le Venezuela lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2022. Interrogé à l’issue de la rencontre disputée à l’Arena Pantanal de Cuiabá, le portier de Manchester City a fustigé la politique tarifaire pratiquée par la CBF, la fédération brésilienne de football, pour ce match.
En effet, les billets les moins chers s’échangeaient à 200 reais (demi-tarif), soit environ 30 euros. Le produit total de la billetterie s’est élevé à 12,7 millions de reais, soit un prix moyen de 318 reais par billet. Pourtant, le stade d’une capacité de 43 000 places n’était pas rempli, notamment dans les tribunes supérieures.
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Pour Ederson, « c’est absurde qu’un demi-tarif coûte 300 reais ». Il a souligné que « la majorité des Brésiliens ne peut pas se permettre de payer un prix équivalant à presque un salaire minimum pour assister à un match de sa sélection nationale ». Le gardien de but estime donc que la CBF doit revoir sa politique tarifaire afin de permettre au plus grand nombre de supporters de venir encourager le Brésil.
Sa sortie critique a reçu l’approbation d’une partie du public présent, qui a manifesté son mécontentement lors de l’annonce du chiffre d’affaires généré par la billetterie. Le prochain match à domicile contre l’Argentine au Maracana s’annonce déjà comme un nouveau test pour la CBF.
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