Absent des terrains de football depuis que son club mexicain des Pumas UNAM a résilié son contrat le jour même de son accusation, et incarcéré en détention provisoire depuis le 20 janvier dernier en Espagne pour une affaire de viol, Dani Alves a quitté la prison “Brians II” de Barcelone pour la première fois, ce lundi 17 avril, afin de témoigner une troisième fois, à la demande de sa défense, qui espère une liberté provisoire pour son client.
Accompagné de ses avocats Cristóbal Martell et Arnau Xumetra à la Cour supérieure de justice de Catalogne, l’ex-latéral passé notamment par le FC Barcelone entre 2008 et 2016, a réitéré son innocence, soulignant qu’il était “un homme respectueux envers les femmes” et que la relation sexuelle qu’il avait eue avec la femme de 23 ans était consentie, avec de l’intérêt et de l’attraction des deux parties.
Aussi, alors qu’il avait présenté trois versions différentes concernant ces accusations de viol, le journal local “La Vanguardia” atteste que l’homme aux 126 sélections avec le Brésil a déclaré avoir changé de version pour éviter des problèmes avec son ex-épouse, Joana Sanz (En Espagne, tout suspect peut demander à comparaître devant le tribunal pour donner une déclaration autant de fois qu’il le souhaite).
Alves risque jusqu’à 10 ans de prison
Alors qu’en février, son appel pour assignation à résidence avait été rejeté pour, semble-t-il, risque de fuite, de capacité économique de le faire et de l’absence de traité d’extradition entre l’Espagne et le Brésil, et qu’il n’y a toujours pas de date pour le procès, la phase d’instruction, et donc de regroupement des preuves -qui a duré presque 4 mois-, commence à toucher à sa fin devant le tribunal. S’en suivront deux autres étapes de 4 mois chacune : l’accusation et le procès.
Le fantasque Brésilien risque jusqu’à 10 ans de prison, et devrait donc connaître le verdict de son procès d’ici la fin de l’année.